samedi 18 novembre 2006


Les premières pièces découvertes par les chercheurs et qui parlent de Poulgoazec, datent de 1410.
Elles se trouvent dans "Les Preuves de Dom Morice" page 851, tome II, concernant les enquêtes faites en 1410 et 1411 sur les droits du Vicomte de Léon en Cornouaille.


" ....et ouy dire et appelé le dit hâve. Le Port de Goezian autrement dit Odierne jusqu'à nouvel en ça et que les gens du Vicomte de Rohan ont nommé port, un lieu nommé Poulgouazec qui est au costé et es mette du dit havre ...."
Poulgoazec a de tout temps porté le titre de bourg, ce qui prouve son ancienneté et son importance relative. Des pêcheries et sècheries y existaient depuis le début du XIVème siècle, antérieurement à celle d'Audierne.
L'insécurité du mouillage lors des tempêtes de l'ouest et du sud-ouest l'ont fait abandonner très vite au profit d'Audierne mieux abrité de ce côté.

Poulgoazec participa à l'activité régionale qui consistait en pêcheries et sècheries de poissons. Ces denrées étaient à chaque automne exportées par les vaisseaux d'Audierne à Nantes, Bordeaux, l'Espagne et vers l'Angleterre, les pays Hanséantiques....etc...
A ces ventes extérieures s'ajoutait la consommation locale et régionale, et le pays vivait.

La communication avec Audierne était assuré par un bateau à rames qui en pouvait transporter des charrettes. Celles-ci pour changer de rives, devaient remonter jusqu'à Pont-Croix. Le passage des animaux et des objets d'un certain volume ne se faisait que difficilement.
La traversée qui avait lieu au plus court, en face de Poulgoazec, était même assez périlleuse par mer agitée. Le 17 juin 1725, jour du pardon de Saint-Tugen, fut marqué par un tragique accident. Cinquante deux personnes revenant de la fête avait pris place dans le bac pour passer d'Audierne à Poulgoazec, le bac coula et tous furent noyés. On autorisa les recteurs d'Esquibien, d'Audierne et des paroisses voisines à célébrer les obsèques des victimes

Aucun commentaire: